Votre panier

Sous total
0,00
dont TVA
Montant
0,00
Valider mon panier

Nourrir la qualité avec la mycorhize

Jardinier dans son potager dont le sol est enrichit avec la mycorhise. Premier Tech Horticulture

La recherche sur les mycorhizes est complexe, eu égard aux centaines de millions d’années de mutualisme entre plantes et champignons. Mais leurs effets bénéfiques sont quantifiables, par exemple sur les fruits et légumes.

Quatre-vingts pour cent des plantes terrestres ont besoin d’une alliance avec les champignons mycorhiziens gloméromycètes pour vivre. « Seules deux familles botaniques font exception dans le règne végétal terrestre », note Daniel Wipf, spécialiste des mycorhizes à l’Unité mixte de recherche agroécologie de Dijon. « Les Brassicacées (chou, colza, moutarde) et les chénopodiacées (betterave, navet) ne forment pas de mycorhize et ont choisi d’autres stratégies dans l’évolution. »

Mais alors quid des légumineuses, dont on sait depuis des lustres qu’elles sont capables de fixer l’azote de l’atmosphère grâce à des nodules racinaires bourrés de bactéries du genre Rhizobium ? « Le Rhizobium ne sert que lorsque la plante manque d’azote et ne concerne que les légumineuses, alors que la mycorhize, y compris chez cette famille de plantes, apporte nutriments, eau et d’autres avantages encore », rétorque le chercheur. Tenez, au potager et au verger, l’endomycorhize à arbuscules est partout ! De l’olivier au fraisier, en passant par la vigne et la tomate. Seules deux cent cinquante espèces de champignons gloméromycètes assurent cette alliance. L’interaction n’est donc pas spécifique, ce qui facilite l’emploi de terreau avec mycorhizes sur les cultures.

La mycorhize a un rôle de nutrition par l’apport de minéraux et d’eau à la plante.

Le réseau (mycélium) du champignon est tel que son champ d’investigation dépasse de loin celui des racines de la plante. Daniel Wipf explique : « 100 g de sol fertile contiennent plusieurs dizaines à centaines de kilomètres de mycélium. Dans le cas d’une plante mycorhizée, le volume de sol exploré est augmenté d’un facteur 40 à 1 000, décuplant les chances de trouver de la nourriture et de l’eau. » Mieux encore, les recherches menées à Dijon montrent un impact de la mycorhize sur la qualité des produits. « La présence de champignons mycorhiziens modifie le métabolisme de la plante, poursuit-il. Nous l’avons remarqué pour la première fois sur des patates douces dont les taux de sucres et de carotènes étaient augmentés. » Sur l’oignon, les chercheurs constatent une amélioration de la qualité concomitante à la diminution de la dose d’engrais azotés, et donc à l’augmentation de sa dépendance au champignon. Pour couronner le tout : des bactéries libres du sol entrent également en jeu et complètent ce tissu d’interrelations, actif sur la qualité.

_
www.pthorticulture-france.com

Potager gourmand dont le sol a été enrichis avec de la mycorhise. Premier
Rangs de pieds de tomates dans un serre. Sol enrichit avec la mycorhise. Premier Tech Hoticulture
Récolte de haricot-verts dans un potager enrichis avec de la mycorhise. Premier Tech Hoticulture
Préparation du le sol dans un potager enrichis avec de la mycorhise. Premier Tech Hoticulture
Partager l`article :

Vous avez envie de créer votre jardin ?

C'est tout simple. Avec l'aide de notre questionnaire, vous allez pouvoir exprimer toutes vos envies. Nous les mettrons entre les mains d'un de nos paysagistes et, dans quelques jours, vous recevrez le projet de votre jardin.

Demander une étude