Cuivre au balcon
Quand un paysagiste inventif rencontre un forgeron de la nouvelle école, une idée lumineuse se transforme en brillantes jardinières au service d’une terrasse parisienne…
DécouvrirSur deux terrasses dominant les toits du 11e arrondissement de Paris, le paysagiste Didier Fogaras a créé un jardin lumineux, « habitable presque toute l’année », pour répondre au vœu de ses propriétaires.
Le défi que Didier Fogaras doit relever sur ce site est d’aménager un jardin sur les toits, ouvert sur le ciel. L’appartement, situé aux deux derniers étages d’un immeuble parisien, en duplex, présente d’importants vis-à-vis sur plusieurs côtés et donne sur une cour d’école en contrebas. Au premier niveau, une terrasse de 30 m2 ; au dernier étage, une seconde terrasse de même surface au cœur de la toiture en plein soleil. Elles sont reliées par un escalier qui s’étire le long de la couverture en zinc. Les propriétaires désirent recevoir la famille et les amis en extérieur presque toute l’année, sur la terrasse du bas. Didier Fogaras aménage au premier niveau une pièce de vie d’extérieur abritée du voisinage par des écrans végétaux jusqu’à deux mètres de haut, afin de se soustraire à la vue des fenêtres alentour : érables du japon, oliviers et lauriers roses prennent place dans la jardinière existante située en bordure. En complément, un ensemble de potées où les aromatiques ont la part belle est disposé autour de la grande table, formant un décor facilement modulable.
À l’étage supérieur, la deuxième terrasse est agencée comme un jardin plus confidentiel, avec en bordure une ligne de jardinières en métal et quatre grosses potées d’aubépine des Indes en boule. L’idée est de ménager des pleins et des vides dans l’écran végétal afin d’éviter la sensation d’enfermement. Tous les végétaux ont pour mission de résister à la sécheresse liée à cette exposition plein soleil et aux vents, davantage perceptibles à cette hauteur. Ainsi se succèdent et s’entremêlent laurier du Portugal, bambou à feuillage panaché, pois de senteur vivace, fusain, rosier, chêne à feuille de filaire… Ils sont cultivés dans des bacs en acier galvanisé avec réserve d’eau. L’escalier qui est adossé sur la pente du toit en zinc sert de support aux lianes exubérantes du jasmin blanc et du faux jasmin (Trachelospermum jasminoides), tous deux cultivés en pots longilignes. À leur côté, au pied de l’escalier, deux autres potées : un calamondin aux fruits décoratifs cohabite avec un pachysandre du Japon, dont le feuillage joue les couvre-sol, et une petite véronique en boule à feuillage gris-vert.
Ultime détail, la lumière… du soir ! Grâce à un aménagement à la mesure, le soir, la vie se poursuit agréablement sur la terrasse. Des diodes électroluminescentes (led) intégrées dans le plancher en bois mettent en valeur les différents groupes de potées, ainsi que la rampe de l’escalier. Au beau milieu du tumulte parisien, ce décor offre ainsi un cadre intimiste à ce jardin perché qui prolonge naturellement le duplex.
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